back to top
mercredi 24 décembre 2025

Quel sel choisir au quotidien ?

publié le

Le sel, on en met partout sans s’en rendre compte. Mais quand on y regarde de plus près, il n’y a pas un seul type de sel. Entre celui qui vient de la mer, celui qu’on extrait des roches ou celui qu’on enrichi en iode, les différences sont réelles. Et elles changent la manière dont on devrait les utiliser.

Ce que cachent vraiment les différents types de sel

Le sel iodé : le plus simple et pourtant essentiel

C’est un sel tout à fait basique à première vue, mais c’est celui qui fournit de l’iode de façon fiable. Et l’iode, notre thyroïde en a besoin pour fonctionner correctement. Or, beaucoup de personnes, même sans s’en douter, en manquent.

Une carence peut se manifester par une fatigue qui ne passe pas, des variations hormonales difficiles à expliquer, ou chez les enfants, une croissance un peu freinée. Rien de spectaculaire, mais assez pour justifier l’intérêt du sel iodé.

Le sel de mer : une question de texture avant tout

Le sel de mer a une image plus naturelle. Issu de l’évaporation de l’eau de mer, ce sel est en général peu transformé. On lui prête parfois des qualités nutritionnelles, mais les minéraux qu’il renferme restent trop peu concentrés pour avoir un véritable impact.

En revanche, en cuisine, la différence se sent. Les cristaux sont plus ou moins gros, parfois croquants, parfois fondants. La fleur de sel, par exemple, est surtout appréciée pour la manière dont elle se dépose sur un plat.C’est un sel qu’on utilise surtout à la fin, au moment de servir. Pas pour saler davantage, mais pour saler autrement.

Le sel rose de l’Himalaya : beaucoup d’image, peu d’enjeux nutritionnels

Sa couleur attire immédiatement l’œil. Et avec elle, toute une série de discours sur ses prétendus bienfaits. Le sel rose de l’Himalaya doit sa teinte à des traces de fer, rien de plus. Les minéraux qu’il contient existent, oui, mais en proportions minimes.

Cela ne veut pas dire qu’il est inutile. Son goût est souvent jugé plus doux, et son aspect visuel fonctionne très bien sur une table ou dans un moulin transparent. Mais d’un point de vue nutritionnel, il n’apporte rien de décisif.

On le choisit pour le plaisir, pour l’esthétique, pas pour répondre à un besoin précis.

Le sel celtique : brut, humide, sans compromis

Le sel celtique, aussi appelé sel gris, est récolté de façon artisanale dans les marais salants. Il est non raffiné et conserve une certaine humidité. Son goût est plus marqué, plus direct, parfois même un peu abrupt.

Il plaît à ceux qui recherchent des produits peu transformés et une saveur franche. Mais il a aussi une limite importante : il n’est pas iodé. Cela signifie qu’il ne peut pas remplacer un sel enrichi pour un usage quotidien.

On l’utilise donc plutôt ponctuellement, en finition, ou dans des plats où son caractère a du sens.

Faire simple, sans se tromper

Si l’on regarde les choses sans discours inutile, le choix est assez clair. Pour un usage quotidien, le sel iodé reste le plus pertinent. C’est le seul qui répond à un besoin nutritionnel identifié.

Les autres sels ont toute leur place, mais ailleurs. Ils servent à affiner un plat, à jouer sur les textures, à apporter une touche différente. Ils complètent, ils ne remplacent pas.

Au fond, il ne s’agit pas de choisir un meilleur sel, mais de comprendre quand et pourquoi on l’utilise. Et c’est souvent là que tout se joue.

Mona K.
Mona K.https://minuteduchef.com
Passionnée de cuisine et de nutrition. J’aime partager mes recettes gourmandes, mes astuces pour cuisiner sainement et mes conseils pour préparer des repas équilibrés, rapides et savoureux. Mon objectif est de vous aider à profiter pleinement de chaque moment passé en cuisine.

Suivez-nous

80,008FansJ'aime
9,012SuiveursSuivre
8,021SuiveursSuivre
5,893SuiveursSuivre

Tendances :

Bouchées de Noël

Bouchées de Noël sur feuilles de riz frites

0
À l'approche des fêtes 2025, voilà une idée apéritive qui fait sensation : dès bouchées ultra-simples sur base de feuilles de riz frites, qui...